Premières impressions du CIOM

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Écrit par Jean Luc Brun

De retour de Montpellier, je tenais à vous faire part de quelques impressions avant un compte rendu plus précis de l’ACOPF.

Un congrès d’une grande richesse grâce à de nombreux échanges avec des « collègues » de l’international (Japon, Inde, Venezuela, Belgique, Allemagne………)

Un congrès  où un IG (inspecteur général) a pu être applaudi pour avoir défendu l’importance de la nécessité de prendre le temps nécessaire à la maturation psychologique pour des individus fragiles qui se laissent glisser jusqu’à décrocher et avec qui il faudra reconstruire quand la demande émergera.

Un congrès où sociologues psychanalystes, philosophes, ont pu nous faire partager leurs analyses d’une société de plus en plus « liquide »…concept sociologique de Bauman..où le travail décent tend à disparaitre…et où s’installe un chômage des jeunes de  plus en plus inquiétant. Une société où le contrôle social se substitue à la justice sociale, mais aussi où d’autres modes d’échanges pourraient exister, et où les professionnels que nous sommes pourraient faire prendre conscience que le développement personnel de nos jeunes est à mettre en relation avec le celui d’autrui et avec le bien commun.

Un congrès où différents outils ont pu être scientifiquement étudiés.

Un congrès placé sous le signe de l’inquiétude avec des fermetures programmées de CIO pourtant labellisés dans l’académie de Lyon. Avec un espace métier qui s’installe au cœur du CIO de Libourne. Une cité des métiers à Montpellier qui nous fut présentée comme un progrès alors même que la plupart des CIO départementaux seraient voués à disparaitre, même si nombre de département ne se sont pas désengagés à financer les CIO (chez nous l’Aube et la Marne méritent seules un carton rouge de la profession).

Et enfin, un congrès où l’émotion a régné grâce à un superbe spectacle sur le thème des métiers , conçu avec des élèves des sections cinéma et danse du lycée Frèche qui a transporté l’auditoire.

Voila…le prochain aura lieu à Strasbourg, et j’espère en tant que délégué académique de l’ACOPF vous voir nombreux à nos côtés.
Cordialement

Patrick Poirier